Les Lettres de mon moulin : Le curé de Cucugnan (1967)
4 janvier 1967
En manque de réussite et de confiance dans ses travaux, Franz Schubert entreprend une excursion de plusieurs semaines, seul.
Franz Schubert, découragé, quitte la ville. Suivant en chantant un torrent où il puise son inspiration, il arrive près d’un moulin. La ravissante fille du meunier attire son regard…
« Les lieders de Schubert sont des mélodies incomparables, d’un effet dramatique saisissant. Dès le début, les arpèges de l’accompagnement nous font voir et entendre le ruisseau. Lorsque le héros découvre le moulin, la basse traduit le bruit rythmé de la grande roue meunière, tandis que la main droite continue à transposer les sons et les murmures de l’eau courante. Enfin, ce décor sonore varie sans cesse de timbre et de son, selon le sentiment qu’il entoure et qu’il complète. »
Marcel Pagnol.
Marcel Pagnol, qui vient de terminer une première version de « LA BELLE MEUNIERE » en noir et blanc, s’enthousiasme pour le tout nouveau procédé Rouxcolor, inventé par les ingénieurs français Lucien et Armand Roux. Il décide donc de recommencer le tournage en couleurs, pour un coût bien inférieur à celui du procédé Technicolor américain. Pourtant, à sa sortie, le film déchaîne une seconde bataille d’Hernani. Le réglage des appareils de projection se révèle très délicat et, malgré les nombreux admirateurs de Tino Rossi, le charme de Jacqueline Pagnol et les dialogues pétillants de Marcel Pagnol, le film est un échec. Il sera retranscrit, en 1985, par les Archives du Film sur pellicule Eastmancolor et présenté une seule fois à la télévision.
4 janvier 1967
4 janvier 1962