« Le Livre de la Nature »: Poèmes de jeunesse

Un style « bucolique »:

Les Editions Michel Lafon publient dix-sept poèmes inédits de l’inoubliable auteur Marcel Pagnol, écrits pendant son adolescence.
Rassemblés pour la première fois dans un album illustré par l’artiste Barbara Brun, ils témoignent déjà de son style tendre et bucolique.

L’illustratrice:

Barbara Brun est née en 1985 durant les vacances d’été, près d’une rivière et d’un citronnier. Collectionneuse de cailloux, tailleuse de petits-beurre, interprète pour oiseaux voyageurs, elle a longuement réfléchi à ce qu’elle pourrait faire de sa vie… Aujourd’hui ce qu’elle préfère, c’est de nous faire voyager avec son encre et ses aquarelles, dans un univers malicieux, qui sent bon la garrigue et les tartines grillées au beurre salé. Elle est l’illustratrice des albums d’Éric-Emmanuel Schmitt (Les Contes de la chouette, 4 tomes) et de Laura Nsafou (Comme un million de papillons noirs et Le Chemin de Jada).

Critiques:

• « 17 poèmes composent Le livre de la nature, tous plus délicats les uns que les autres. Des poèmes écrits durant son adolescence, qui n’ont jamais été publiés. Ils sont magnifiquement illustrés par Barbara Brun.
  On dirait un ancien cahier de poésie ! Un cahier qu’on ne se lasse pas de lire et de relire ! Un cahier où la nature a toute sa place.Voilà quelques titres très évocateurs :L’Aurore, Le Chêne, La chanson du vent, La chanson du grillon, Le Printemps, La Cigale, La Moisson…Chaque poème de ce très beau livre, Le livre de la nature, pourrait être appris à l’école tellement ils sont beaux !  » – Publik Art –

• « ces vers de jeunesse annoncent déjà les célèbres phrases du Château de ma mère quarante ans plus tard : « Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d’inoubliables chagrins. Il n’est pas nécessaire de le dire aux enfants. » On imaginait Marcel Pagnol joyeux comme dans ses films, gambadant dans la garrigue comme dans ses Souvenirs d’enfance, on le découvre rêveur, attendri par les hommes. Laissez-vous emmener dans cette Provence où des nymphes vous appellent et où la cigale attend la fin du jour. » – le JDD-

Le mot de Nicolas Pagnol:

« Ce recueil de poèmes écrit par mon grand- père à l’âge de 15 ans est le témoin de son attachement au terroir provençal ainsi qu’à la culture latine.

Directement inspirés des Bucoliques de Virgile, qu’il traduira par la suite, ces vers nous plongent bien avant l’heure dans les collines embaumées de son enfance qu’il chanta plus tard en prose dans ses Souvenirs d’enfance.

Tout est déjà là, du détail du grillon au panorama du crépuscule, des Dieux olympiens aux pâtres provençaux, de l’amour des mots à la calligraphie précise. Le jeune Marcel nous livre ici sa première œuvre, l’année même de la disparition de sa mère Augustine. Nul doute que ce drame et l’amour pour sa mère disparue soient à l’origine de ce recueil si « bucolique »

Nicolas Pagnol